De tous les massifs montagneux qui recouvrent à eux seuls le tiers du territoire Marocain, le Haut Atlas est certainement le plus imposant, par ses sommets, dont certains culminent à plus de 4000 m, et son étendue, équivalente à celle des Alpes Françaises et Italiennes réunies.
Encore peu connu des grandes routes touristiques, la diversité géologique et culturelle qu’il abrite en fait une région fascinante à découvrir.
Région de hautes vallées aux pentes ocres ou rouges, dégarnies par les rigueurs hivernales, c’est aussi une succession de jardins en terrasses et de somptueux villages en pisé, bruissants d’une vie paysanne joyeuse et coulée dans le rythme des saisons.
On y trouve aussi de hauts plateaux désertiques où les dernières tribus nomades viennent faire paître leurs troupeaux et des paysages somptueux souvent agrémentés de rivières, torrents et canyons vertigineux
Étonnante synthèse de paysages de montagne et de désert, niché entre le Haut Atlas Central et le Sahara, l’Anti-Atlas offre bien des visages singuliers et uniques.
On y trouve les paysages lunaires et envoûtants du djebel Saghro, refuge des bergers nomades Ait Atta en hiver, et les roches noires et torturées du djebel Siroua, qui contrastent étonnamment avec ses vastes pâturages fleuris et ses beaux villages en pisé, où l’on cultive orge, blé, safran et amandiers.
Surnommé « la petite suisse marocaine » en raison de ses chalets aux toits pointus, le Moyen Atlas est couvert de vastes forêts de cèdres, de chênes verts, de torrents et lacs rafraîchissants, de profonds canyons et de plateaux karstiques.
Ses habitants chaleureux et ses grands troupeaux de moutons renforcent la séduction de ces montagnes.